Retrogame 3 en kiosques mi-avril!

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Fredo_L
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Indianagilles a écrit :PS : je suis au chomage depuis peu, alors si Retro Game a besoin de quelqu'un de sérieux (hum...) et de motivé (gaaaaaaah), je suis dispo :D
Salut Indy :)

Je te souhaite de retrouver un emploi qui te plaise mais je ne pense pas que ce sera chez Retro Game.
Il me semble en effet que tous ceux qui participent au magazine sont des bénévoles.
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Indianagilles
Peon
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Message non lu par Indianagilles »

Non mais je deconne. Je vais pas travailler avec des gars qui joue encore à la Nes quand même :lol:

Sinon c'est pas la mêm équipe que Game Fan ? Ils travaillent pas gratos j'espère !
4 romans bien dans le vent ! Monkey Island, Loom, Indy Fate of Atlantis et KGB sont dispos ici :
http://livres.abandonware-france.org/
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saebaryo
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Message non lu par saebaryo »

ne sont-ils simplement pas tous pigistes?
La grotte des nains Reloaded! Venez voir! http://lagrottedesnains.no-ip.org
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Fredo_L
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Message non lu par Fredo_L »

Soteen a écrit :Ca fait 1 semaine que je l'ai acheté mais pas encore commencer à le lire.
Je finis son frère Game Fan puis je m'attaque à Retro Game et enfin Background :D
Game Fan est définitivement arrêté.
Pour ce qui est de Retro Game, j'espère que cela reprendra un jour mais malheureusement, il n'y a pas de certitudes.

Grâce à toi, j'ai pu lire quelques numéros de Backgroug et jai bien aimé.
Malheureusement, il semblerait que le magazine s'arrête
Bon, bon, bon.
Comme vient de me le dire X-Fab à l'instant : "tu sais que tu es un enculé ?". Ce à quoi, j'ai répondu : "oui, sans aucun doute".
Bien. Maintenant, soyons sérieux. J'apprécie assez cette couv hommage à Background qui ne sera pas la vraie couv évidemment mais celle qui était prête pour ce douzième numéro.
Ceci signifie et je pense que tout le monde l'a compris :

BACKGROUND C'EST FINI.

Alors un certain nombre d'explications s'impose :
1) Pourquoi une couv True Rebelz comme disent les jeunes ?
Pour sourire devant vos réactions. J'avoue que la blague était réussie.
Pourquoi une thématique "bolchévique" ? la musique + le son - parce que Elstine est mort aujourd'hui, c'était ma façon à moi de lui faire un coucou.

2) Pourquoi simuler avec une pseudo couv ? une pseudo thématique ?
Pour partir en beauté peut être.

MAINTENANT, passons au dernier "édito" qui à défaut de se trouver dans un douzième hypothétique numéro de Background sera présent sur ce forum et sur tous ceux que vous désirerez informer.

Pas de numéro 12 de Background. Jamais. Du moins pas pour le moment. Nous avons plus ou moins expliqué le pourquoi du comment dans les derniers éditos. J’avais envie de me battre jusqu’à la mort, de descendre dans les Enfers pour aller chercher le bébé. Je suis lâche.
Les raisons (car il y en a plusieurs) sont simples :

1. Background, bien que se présentant sous la forme d’une aventure excitante, est un gouffre à temps, à énergie et surtout à argent. Ne vous méprenez pas, les derniers numéros nous menaient lentement mais sûrement vers la rentabilité. Par conséquent, le magazine perdait de moins en moins et s’imposait de plus en plus comme une véritable alternative de la presse jeu vidéo. Mais à quel prix ?
Trois rédacteurs, un rédacteur en chef / directeur artistique / maquettiste, un correcteur, une aide de camps.
Tous à fond pendant un mois. Je sais que les mots sont galvaudés à notre époque mais non, « à fond » ne signifie pas 36 heures / semaines. Pour être honnête, les 35 heures, nous les faisions en deux jours J Si j’en crois l’Etat, je suis donc hors-la-loi. Si j’en crois Sarkozy, je devrais gagner plus d’argent (mais la réalité – le truc qui fait mal et qui transcende n’importe quel discours censé galvaniser les troupes – veut que je touche 0 euro depuis plus d’un an et demie). Si j’en crois Royal, je devrais avoir des vacances et des plages de repos pour me permettre d’apprécier un minimum l’existence. Oui, je devrais si toutefois le système financier était adapté à la réalité et arrêtait de renvoyer une image de mondialisation qui ne lui sied guère !
Bah oui, parce que pendant que les banques vous harcèlent, que les modèles économiques de ce pays vous sucent la bite (en vous ponctionnant le sphincter sans que vous ne vous en rendiez compte), mine de rien, vous perdez beaucoup de temps tout en ne gagnant toujours pas de kopek.

Autrement dit, lorsque vous ne gagnez pas d’argent, que vous vous épuisez de plus en plus rapidement chaque mois, que vous comprenez que de toutes les façons, vous allez crever car le principe d’une économie capitaliste est d’être un extraordinaire ascenseur pour les fonds propres élevés et une massue / moissonneuse batteuse pour le pauvre (ou assimilé) qui OSE PRETENDRE vouloir être entrepreneur, vous abandonnez.
Plus de santé. Plus d’argent (ou du moins plus assez pour vivre « décemment »). Plus d’énergie (21h / jour, ça forge l’homme mais ça tue sa vie de famille). Plus d’envie (question récurrente : le fameux « à quoi bon ? » qui saisit l’homme en proie au désespoir). L’illusion que vous avez eu un jour de voir des sourires sur la tronche des gens qui bossent pour vous. L’irréalisme de deviner leur bonheur, de contribuer à ce que chaque mois grâce à un travail qu’ils aiment et font avec conscience, ils puissent aussi mettre du beurre dans les épinards. L’utopie de penser que tout ce petit monde va vivre, sans problèmes, et être heureux. C’était sans compter les 60% de charges qui oblige quiconque de raisonnable à payer au mieux ses employés, à laisser son entreprise s’enfoncer dans un marasme de dettes. Sauf que contrairement à certaines, ce que l’on appelle les PME sont immédiatement « snipées » par le contentieux. Et puis les pots de vin, c’est pas mon genre…

Et puis la politique aidant, il est évident que mes « frasques » et mon franc-parler vont sûrement en prendre un coup dans deux semaines… c’est après tout la seule liberté qu’il nous reste. Si on nous la supprime, je ne vois guère l’intérêt de continuer. Lorsque je constate ce qu’un simple article sur les méfaits de la politique, sur l’irresponsabilité de la commission européenne peut entraîner, je suppute que dès que j’oserais écrire un vrai papier de propagande pour déclarer à quel point les Nabots sont des être dangereux, j’aurais le bonheur de goûter aux barreaux…

J’ai sans doute trop jouer, pendant trop d’années. Sans doute trop regarder de mangas où « ça se finit bien à la fin ». Trop influencé par toute cette pop-culture qui me faisait croire encore que le rêve était du domaine du possible. Du moins à ce que l’idéal ne passe pas nécessairement par écrabouiller les autres…
Et pourtant, je ne demandais pas grand chose. Je ne pense pas.

Terminé. Tout le monde descend.

C’est donc brisé (mais pas mort, rassurez-vous) que je viens aujourd’hui vous dire que l’aventure est terminée, vous remercier pour tout ce que vous avez fait pour nous, pour Background, d’avoir aimé ce magazine, de nous avoir soutenu pendant autant de mois, d’avoir cru au bon goût, d’avoir apprécié à une véritable alternative, d’avoir milité. Mais toutes les bonnes choses ont une fin.
Puisqu’il faut rester stoïque, même dans la peine, j’aimerais préciser quelques petites choses :
1) le forum restera ouvert, histoire de permettre à cette communauté de perdurer. Je continuerais de venir régulièrement, venir vous insulter si vous dites à qui veut l’entendre que Sarkozy est la solution du pays ou que la soirée de Lepen ne s’est pas inspiré du lancement de la PS3.
2) Nous allons examiner chaque contrat d’abonnement à la loupe avec JB et allons tenter, dans la mesure de nos possibilités, de rembourser le plus possible. Du moins ceux qui viennent de s’abonner ou ceux qui ont signé pour deux ans. Rassurez-vous, cet argent passera par la case « remboursement » et on a pas de quoi construire un hôtel à Tourcoing.
3) Mon équipe (Fabos, Aymeric, Flo, Fab, Val) et moi-même restons dans le milieu. On va continuer dans le jeu vidéo mais ce n’est plus dans le public, désormais. Cependant et parce que je considère que nous avons plus de choses à vous apporter et que vous resterez les gens qui nous ont fait le plus vibrer, on reviendra. C’est une promesse. Pas demain certes. Peut être pas dans le papier. Mais si vous avez toujours l’envie, à la rentrée, de lire du vrai contenu. Que vous souhaitez rejoindre une bataille pour le bon goût et défendre le jeu vidéo comme un prisme culturel, alors vous serez les bienvenues. Bien évidemment, je communiquerais sur ces projets bientôt.

Et rassurez-vous : cette fois, nous réussirons. Cette fois, les gros vont trembler. Qu’est-ce qui me rend si confiant ? Il ne s’agit plus d’une question d’argent, juste d’idées et de talent. Maintenant, on va rire.
En attendant ce jour, je vous remercie de votre attention et de toutes les larmes que vous allez verser, voire de la minute de silence que vous respecterez à la suite de cette lecture pour un magazine qui, je l’espère, vous a fait rêver…

Merci à vous tous. J’aimerais également remercier mon équipe de m’avoir supporté pendant tous ces mois, d’avoir été présente dans les moments difficiles, d’être encore là, de croire en moi. Un grand merci également à JB, mon associé, sans qui l’aventure n’aurait pas été possible.

Tous mes vœux également aux éditeurs de jeux pour leur manque de soutien perpétuel en terme de publicité et autres joyeusetés. M’est-avis que vous avez misé sur les bons poulains (ahah). Merci quand même à un certain nombre de RP, chef de produit, directeurs marketing pour avoir cru en Back, pour nous avoir aidé d’une manière ou d’une autre… au moins pour les belles phrases que l’on murmure à l’oreille des connards : « ton magazine, c’est le meilleur, Jay ».

Enfin et le dernier ira à mon bébé, mon bateau, mon rêve de liberté : Background.
Si j’ai bien fait mon boulot, tu dois avoir une âme, une aura, un esprit. Je te demande donc d’être réceptif pendant quelques lignes.
Sache que même si tu m’auras donné mes plus grandes sueurs froides, que tu m’auras fait passé des soirées la tête dans les mains au sujet de ton avenir, que j’aurais pleuré à chaudes larmes en pensant que je ne te cotoierais plus à l’avenir, que tu auras provoqué mes plus belles colères à cause de l’incompétence des gens qui t’ont distribué, saches cher ami… saches que tu m’a aussi donné mes plus beaux moments d’émotion et que grâce à toi, grâce à ce que tu es, je me suis battu pour une cause juste. Je tenterais un jour de te relever d’entre les morts… sauf que cette fois, j’aurais les pirates des sept mers à mes côtés…
Ce n’est qu’un au-revoir. Pense que tu resteras dans le cœur de milliers de personnes et que ton « père » est très fier de toi.

Désolé pour la blague, c'est mon côté suicidaire qui s'exprime par le biais d'une triple métaphore que je suis le seul à comprendre.
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