[Omaké books] L'Histoire de Nintendo tome 3

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Fredo_L
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[Omaké books] L'Histoire de Nintendo tome 3

Message non lu par Fredo_L »

Je recopie la présentation officielle que l'on peut trouver ici : http://omakebooks.com/?p=14
Contenu: l’incroyable histoire de la Famicom racontée dans ses moindres détails et avec d’innombrables anecdotes inédites. L’Histoire de la NES, et plus particulièrement de son apparition en Europe et en France vous sera également présentée. Richement illustré, cet historique est également accompagné du détail de tous les logiciels édités par Nintendo sur ce support.
Catégorie : Histoire du jeu vidéo
Auteur : Florent Gorges
Couverture : Fabien Vautrin
Nombre de pages : 228
Disponibilité : 20 avril 2011
Prix : 20€
Qualité : papier glacé, 100% couleur, couverture plastique transparente.
Format : A5


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J'avais énormément aimé les 2 premiers tomes et je suis en conséquence pressé de lire celui-ci !
Au fur et à mesure de l'avancée de ma lecture, je marquerai ma petite critique ici
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Fredo_L
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Re: [Omaké books] L'Histoire de Nintendo tome 3

Message non lu par Fredo_L »

A noter que Pix'n Love propose également cet ouvrage mais avec une couverture différente.
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En ce qui me concerne, j'ai une préférence pour la couverture d'Omaké books car la Famicon ne signifie rien pour moi, alors que j'ai des souvenirs avec la NES.

Le lien vers Pix'n Love : http://www.editionspixnlove.fr/annoncedetail.php?ID=81
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Fredo_L
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Re: [Omaké books] L'Histoire de Nintendo tome 3

Message non lu par Fredo_L »

Je vais donner mon avis au fur et à mesure de ma lecture.

[Couverture]
On commence par un mauvais point qui est que je n'ai pas eu de petit post-it de collé sur mon exemplaire, ce qui est absolument honteux !!!!
Non, je plaisante bien sûr (même si j'avoue que c'est sympathique tous ces post-it que j'ai reçu et qui étaient écrits d'une jolie écriture).

L'ouvrage dispose d'un protège livre plastifié, ce qui devrait lui permettre de mieux résister au temps.

J'aime bien la couverture avec la NES, le robot et le pistolet. A titre personnelle, j'ai une préférence pour cette couverture de Omaké books, par rapport à celle de Pix'n Love.

En ouvrant le livre, j'ai trouvé une sorte de carte à l'effigie de l'ouvrage. Je ne sais pas trop pourquoi cette carte est donnée, mais cela m'a tout de même fait plaisir, et cela me sert de marque page.

[Famicom Sedaï...]
Page 8, Florent parle de la génération Famicom, et de son premier séjour au Japon.
J'ai bien aimé son anecdote quand il dit que les japonais ne voyaient pas de quoi il voulait parler quand il disait NES car eux, connaissaient la console sous le nom de Famicom. Florent dit qu'il est de la génération Club Dorothée, et s'il a essayé de parler avec eux de dessin animé, cela a dû faire la même chose (City Hunter à la place de Nicky Larson, Harlock à la place d'Albator, etc.).

[Naissance de la Famicom]
Page 10, la naissance de la Famicom.
Très intéressant même si dans les premières pages, on retrouve certains éléments qui ont déjà été évoqués dans les précédents ouvrages.

J'aime bien la petite histoire sur le micro intégré à la deuxième manette. J'imagine bien un gamin japonais en train de jouer à Zelda avec en bruit de fond, de la musique à fond. Il arrive au boss, mais horreur, il lui manque la flûte, mais par miracle, le boss perd la moitié de sa vie grâce à sa musique. Comme quoi, même dans un jeu 1 player, la seconde manette peut être utile :)

En conclusion, la lecture de ce chapitre se fait de façon agréable et personnellement, j'ai appris de nombreuses choses. A noter la présence de nombreuses illustrations.

[Remarque annexe]
Dans les choses un peu dommage, on peut noter plusieurs coquilles qui auraient facilement pu être évitées grâce à une relecture de l'ouvrage.
Quelques exemples :
page 26 : Il n'y également aucune limite quant il s'agit de la qualité du son.
page 45 : en dehors des week-ends et des vacances, les enfants n'ont plus pratiquement plus le droit d'entrer dans les salles.
page 45 : les enfants n'avaient plus la possibilité de s'y rendre, ils enfants se sont dits
page 48 : le succès impressionnant de la l'Atari 2600
page 49 : Famicom space world, dans un premier temps réservés au professionnels.
page 55 : représente quasiment de 40% de son chiffre d'affaires
page 59 : lorsque ses ventes perdurent durent plus d'une saison
page 62 : il y a désormais les jeux qui se partent et ceux qui restent
page 63 : quelques faits divers tragiques liés à enfance.
page 63 : la présence d'esprit de publier de jeux issus de licences.
page 76 : On peut donc s'attendre à ce que périphérique pousse la qualité des créations vers le haut.
page 83 : un recensement national indique le nombre de foyers s'élève à 38 millions en 1985.
page 128 : rendez-vous prévus pendant de son séjour.
page 140: le vendeur ait passé une commande équivalente à vitrines
etc.
Si ça tente l'auteur, je suis partant pour relire bénévolement ses prochains ouvrages de jeux vidéo et détecter d'éventuelles coquilles.
Je précise que c'est vraiment que je tombe sur des journaux/magazines avec de telles fautes mais cela ne me dérange pas car une fois la lecture finie, le journal va finir à la poubelle. Je trouve ça en revanche plus dommage qu'il y ait des fautes dans des ouvrages que l'on peut être amené à conserver et à consulter de temps en temps. C'est d'autant plus dommage qu'une simple relecture aurait permis de supprimer une très grosse partie de ces coquilles

Une autre remarque concerne les illustrations car j'ai parfois du mal à comprendre ce qui motive à flouter certains visages mais pas d'autres. Je m'étais posé la même question concernant d'autres ouvrages aux éditions Pix'n Love.

[Le phénomène Famicom]
Page 42, on apprend qu'à l'époque, Nintendo n'a jamais fait d'étude de marché et on comprend que l'auteur approuve ce choix. Cependant, j'ai l'impression que l'auteur se trompe sur la nature d'une étude de marché.
Si l'étude de marché consiste à poser des questions du style "est-ce que vous préférez une console affichant 52 couleurs ou des millions ?", "Est-ce que vous préférez une console avec un look bof, ou bien avec un design top ?", c'est évident que les sondés répondront toujours qu'ils préfèrent ce qui se fait de mieux. Cependant, une bonne étude de marché permet de savoir ce que veulent vraiment les joueurs. Par exemple, l'enquête peut indiquer que les joueurs préfèrent évidemment une belle console mais que ce paramètre est n'est que peu important dans leur choix d'achat.

page 45, il est dit qu'il s'est vendu 1,66 millions de consoles en 1984. sur la page 46, il est dit qu'en 1984, la production était de 300.000 à 400.000 unités par mois, ce qui fait sur l'année entre 3,6 millions et 4,8 millions. Je ne comprends donc pourquoi il y a eu une pénurie de machines cette année.

page 46, il est dit concernant Atari "la profusion de logiciels de piètre contenu, noyant ceux de qualité, a mené les joueurs vers un dégoût rapide de ce loisir".
Je pense que l'auteur a raison. Personnellement, je considère que c'est ce qui se passe avec la DS et la Wii car je suis vraiment impressionné par l'énorme quantité de jeux merdiques qui sortent dessus. Sur Wii et DS, j'ai l'impression que chaque mois, il y a 3 bons jeux qui sortent et à côté de ça, un nombre plus que conséquents de jeux plus que moyens. Je connais un ami qui après avoir acheté 2 bouses pour sa Wii, a laissé tomber la machine et s'est pris à la place une PS3 car sur cette machine, il y a moins de jeux qui sortent, mais ils sont davantage de qualité.

page 48, il y a un renvoi à un encadré de la page 31 pour les tournois Caravan, mais je ne l'ai pas trouvé.
Edit : Page 59 (et non 31), on trouve l'encadré sur les tournois Caravan.

Il y a toute une partie consacrée aux éditeurs tiers de la Famicon. Pour sortir un jeu sur Famicon, il faut absolument une licence donnée par Nintendo. Dans le cas où un éditeur tiers sortirait un jeu Famicon sans avoir de licence, je me demande sur quelle base juridique Nintendo porterait plainte. Est-ce qu'ils porteraient plainte pour violation de brevet, ou bien, juste pour utilisation de leur machine sans leur accord.
Edit : A la page 87, on en apprend un peu plus grâce à la société Hacker International. Apparemment, le fait que Nintendo impose aux éditeurs tiers une licence très stricte pour développer sur sa machine ne repose pas vraiment sur des bases juridiques bien solides. Ce n'est pas dit de façon très claire dans l'ouvrage, mais j'ai cru comprendre que si Nintendo a pu imposer de tels systèmes de licence, c'est qu'elle a menacé les éditeurs tiers de représailles. Par exemple, il aurait suffit à Nintendo d'interdire aux boutiques de vendre certains jeux, sous peine de ne plus être livré en consoles et jeux. Si c'est effectivement ce qu'a fait Nintendo, il s'agit d'un abus de position dominante absolument inadmissible. Je trouve ça dommage que l'ouvrage passe un peu sous silence les zones d'ombre de Nintendo.

On apprend que les derniers éditeurs tiers devaient payer à Nintendo 15 euros (1800 yens) par cartouche fabriquée, ce que je trouve énorme. Dans les principaux coût d'un jeu, on peut dire qu'il y a les salaires de ceux qui le développent, la communication/publicité, fabrication, distribution. Si un jeu est vendu 45 euros (4500 yens), alors l'éditeur ne doit recevoir qu'une petite partie de cette somme.
Edit : plus loin, on a les chiffres. La boutique gagne 1500 yens par jeu cartouche de vendu. On apprend que l'éditeur d'un jeu peut gagner plus de 2000 yens par jeu de vendu. pour résumer, une cartouche vendue = 1500 yens pour Nintendo, 1500 yens pour la boutique, 2000 yens pour l'éditeur du jeu, et il doit également y avoir une part qui revient à l'état avec la TVA.

Page 52, il est dit que Nintendo interdit les jeux Famicom qui contiennent du sexe, de la violence et du non-sens. J'avoue que j'ai du mal à comprendre pour le non-sens. Personnellement, j'aime bien les jeux un peu décalés qui contiennent du non-sens.

page 54, il est indiqué que Nintendo contrôlait le planning de sortie des jeux tiers. Il est avancé comme explication que c'était pour le bien des joueurs, pour éviter des mois avec plein de bons jeux, et d'autres, avec aucun bon jeu.
Je ne suis pas d'accord avec Nintendo. Dans le cas d'un événement limité dans le temps, cela peut poser un problème qu'il y ait trop de bonnes choses en même temps. Par exemple, s'il y a plusieurs grands événements sportifs au même instant, il ne sera pas possible de tous les voir.
Dans le cas de jeux vidéo, de livres, de CD audio, de films DVD, etc. je trouve que le mieux est qu'ils sortent dès qu'ils sont finis. En effet, s'il y a plusieurs bons jeux qui sortent en même temps, c'est plutôt bien pour le consommateur car il a plus de choix. Dans le cas où il y a un mois sans bon jeu, ce n'est pas un problème pour le consommateur qui peut se rabattre sur un bon jeu sorti quelques semaines plus tôt.

Dans toute la partie le phénomène Famicon, il est régulièrement donné le nombre de machines vendues, ainsi que le nombre de ventes des principales cartouches. J'aurais bien aimé savoir au final, combien de cartouches étaient vendues en moyenne par console.

page 61, il est fait mention d'un procès contre une revue qui a révélé la fin du jeu Dragon Quest. J'aurais bien aimé savoir ce que la justice avait finalement décidé. Personnellement, je trouve ça nul de donner la fin d'un jeu/film/livre, mais je ne pense pas que ce soit illégal.

page 62, il est dit que pour certains jeux, il y a un stock d'invendus de 50%. Je me demande si ces jeux sont rentables, sachant que Nintendo ponctionne quoi qu'il arrive 1500 yens par cartouche produite. Il est dit qu'un jeu vendu rapporte 2000 yens à l'éditeur du jeu, on peut donc en déduire qu'au final, ils n'auront pas gagné grand chose.

Je suis surpris qu'il n'y ait eu que 44 jeux en 2 ans sur Mega Drive. SEGA qui est un grand de l'arcade aurait pu facilement faire des adaptations de ses nombreux jeux. Sans compter que s'il y a 20 sociétés tiers à faire des jeux, cela aurait pu faire beaucoup plus. En tout cas, autant il peut y avoir un doute sur la meilleure console entre la super NES et la Mega Drive, autant, la Mega Drive est pour moi meilleur que la NES.

Ma conclusion sur cette partie sera la même que sur la partie précédente :)

Le Famicom Disk System
J'en suis au Disc System, et pour moi, c'est vraiment intéressant car je n'en avais jamais entendu parler.

Apparemment, pour chaque Disc System vendu, il y a eu 5 cartouches de vendues. Je suis un peu surpris car cela me donne l'impression qu'un certain nombre de japonais ont continué à acheter leurs jeux en boîte, plutôt que d'utiliser le téléchargement qui est nettement moins cher.

Pour ce qui est des protections, je comprends celle qui est hardware et qui impose l'utilisation d'une vraie cartouche Nintendo pour fonctionner. Cependant, je suppose que cette protection a ses limites car si un joueur possède une vraie cartouche, il peut l'utiliser pour copier dessus des jeux pirates. Cela impose au départ l'achat d'une vraie disquette, mais cela peut être vite rentabilisé.
Pour ce qui est de la protection software, j'avoue ne pas avoir tous compris car cela parle de bios, et de mise sous tension. J'imaginais que toutes les disquettes étaient de simples éléments passifs fonctionnant par magnétisme, mais apparemment, les disquettes de Nintendo sont plus complexes que ça. S'il y a vraiment un bios et des circuits dans leurs disquettes, j'aurais plutôt appeler ça des cartouches (un peu comme celles de la NES).

Il est fait mention d'une sorte d'équivalent du Minitel au Japon, qui permet d'avoir accès à plein de services (horaires des trains, annuaire, etc.). Ce Minitel japonais permet également d'aller sur des réseaux sociaux. Je me demande à quoi pouvait bien ressembler des réseaux sociaux japonais à cette époque.
Ce qui m'étonne, c'est que Nintendo se soit principalement consacré au secteur bancaire car il aurait été bon qu'il regarde du côté de la France pour voir ce qui rapportait le plus. Par exemple, les services du Minitel rose fonctionnaient bien et ça aurait également pu marcher au Japon.

La partie sur Hacker International m'a fortement intéressé.
Pour ce qui est de la machine pour copier les jeux Disk System, elle est présentée comme une machine à pirater mais j'aurais bien aimé savoir si la société HI ventait le fait qu'elle permettait de pirater des jeux. Si cette machine était présentée comme pouvant permettre de réaliser des copies de sauvegarde des jeux achetés, alors d'un point de vu moral, cela ne me gène pas. J'aurais plutôt tendance à penser que c'est anormal qu'un joueur ayant acheté une disquette avec le jeu Zelda dessus, puis qui l'a effacé pour mettre un autre jeu à la place, soit obligé de repayer 500 yens pour remettre Zelda sur sa disquette.

Grâce aux autres ouvrage de Florent, j'ai l'impression qu'au départ de Nintendo, le service juridique de Nintendo est peu développé et qu'ils protègent assez mal leur propriété intellectuelle (il y a une anecdote amusante sur le brevet de la croix directionnel qui montre le peu d'importance accordé aux brevets), et d'ailleurs, Nintendo comme les autres sociétés n'hésitait pas à s'inspirer/copier la concurrence. Je me demande à partir de quelle année, le service juridique de Nintendo a pris plus de poids.

page 88, la bataille entre Nintendo et HI n'est pas très claire pour moi. Ce qui semble sûr, c'est que Nintendo lance une procédure en justice en 1988.
Il est dit que Nintendo obtient l'interdiction de vente des machines de HI, mais j'aurais aimé savoir si c'était la décision d'un jugement définitif, ou si c'était juste une mesure en attendant le jugement. Dans un cas, cela signifie que la justice a décidé que la machine était illégale, alors que dans l'autre, la justice n'a pas encore tranché la question de l'illégalité ou non de la chose, mais elle demande l'arrêt de la commercialisation du produit en attendant qu'une décision soit prise.
Pour prendre un exemple récent, Nintendo a attaqué certains fabricants de Linkers pour DS et elle a obtenu l'arrêt de la commercialisation. Nintendo avait alors considéré cette décision de justice comme la preuve que les Linkers étaient illégaux alors qu'il n'en était rien car la justice ne s'était pas encore prononcée. D'ailleurs, il me semble qu'au final, la justice a au final plutôt donné raison aux fabricants de Linkers.
Le différent entre Nintendo et HI semble avoir été résolu en 1992 mais là encore, je trouve que ce n'est pas bien clair. S'il y a eu une décision de justice, avec condamnation de HI, alors le jugement doit être public et il est facile de connaître son contenu. En ce qui me concerne, j'ai l'impression qu'il n'y a pas eu de jugement mais plutôt un arrangement entre les 2 sociétés pour mettre un terme à la procédure de justice. Si tel est le cas, il est impossible de dire formellement que les produits HI étaient illégaux. C'est fréquent des sociétés qui plient devant les menaces d'une société plus grosse, même si elle est dans son bon droit, car elle n'a pas les reins assez solides pour se lancer dans une longue bataille juridique à l'issue incertaine.
Edit : J'ai fait une recherche sur Internet et je suis tombé sur la page Wikipedia http://en.wikipedia.org/wiki/Hacker_International . Dans l'article, il est dit que Nintendo a attaqué HI, mais que l'affaire s'est finalement réglée hors tribunal. J'en déduis qu'il n'y a jamais eu de condamnation de HI par la justice, et donc, il est strictement impossible de dire si HI a fait quelque chose d'illégal ou non.

Page 91, on reparle de l'histoire de la marque "Famicon" de Sharp qui était pour un four à Micro-ondes. Je ne connais pas bien la législation japonaise, mais en France, quand on enregistre une marque, il faut dire pour quel secteur on la protège. Cela fait que cela ne poserait aucun problème qu'une société enregistre Famicon pour de l'électroménager, et qu'une autre société enregistre le même nom pour du multimédia. De plus, "Famicon" et "Famicom" ont tout de même une différence de prononciation notable.
A noter également qu'en France, cela ne pose pas de problème de ne pas être le propriétaire du diminutif de sa marque. Pour prendre un exemple simple, je vois autour de moi que tout le monde parle des logiciels "xp/Vista/Seven ou de Office", mais en réalité, Microsoft a enregistré ces produits sous les noms de "Windows xp/vista/seven et Microsoft Office". Nintendo aurait donc très bien pu nommer ses consoles "Nintendo Famicom" et il n'y aurait eu aucun problème avec les micro-ondes Famicon de Sharp.

Ma conclusion sur cette partie est la même que pour les autres parties (intéressante avec pas mal de choses que j'ai apprises, et avec de belles illustrations)

La culture Famicom
Pour ce qui est du magazine Famicom Tsushin qui mettait des notes aux jeux, je pense que ça a du faire exactement la même chose que pour les revues françaises. Les revues françaises vivent en grande partie de la pub et il est clair qu'il y avait parfois de fortes pression pour monter la note de certains jeux, sous peine que l'annonceur se retire. Les éditeurs de jeux vidéo pouvaient également faire pression sur les magazines français, en leur faisant comprendre que si leurs jeux étaient mal notés, le magazine ne recevrait plus les jeux en avant-première, et que le magazine n'aurait plus d'infos de leur part.

page 100, il est dit que le petit bouquin comprenant la solution de Super Mario Bros a été vendu à 1,35 millions d'unités et que comme ils n'avaient pas prévu un tel succès, ils ont été obligés de le réimprimer 126 fois. En gros, cela veut dire que la totalité du stock de livrets se vendait à vitesse grand V et qu'ils étaient donc obligés d'en imprimer une nouvelle série tous les 3 jours. Pour moi, cela signifie que l'éditeur du livre était plus que mauvais pour être incapable d'évaluer correctement les ventes de l'ouvrage et donc, imprimer le bon nombre d'exemplaires.

page 102, je me demande quel est le crétin qui a pensé que donner la solution d'un jeu Famicom revenait à donner le nom de l'assassin dans un film d'enquête policière. Même dans le cas d'un jeu vidéo récent disposant d'un vrai scénario et d'une histoire, je ne pense pas que cela pose problème que le joueur dispose avec lui de la solution car je ne pense pas qu'il la lira en entier avant même d'avoir démarrer le jeu. Je pense que les joueurs sont plus du genre à consulter la solution que quand ils sont bloqués. Dans le cas des jeux Famicom, je suppose que donner la solution revenait à donner des plans, indiquer l'emplacement de bonus/secrets, expliquer les paterns des ennemis avec la meilleure stratégie pour les battre, etc.. Je ne vois donc pas où est le problème. Si vous avez Nolife, c'est assez intéressant de voir l'émission Super Player, car on se rend compte que même les plus grands champions n'ont pas trouvé toutes les astuces du jeu eux même, et c'est en regardant d'autres joueurs qu'ils ont réussi à progresser.
Je me souviens que quand je lisais certaines astuces, cela me donnait envie de rejouer à d'anciens jeux. Par exemple, il y avait un niveau de Sonic que j'appréciais mais ça me saoulait un peu de refaire tout le jeu pour y arriver, et donc, j'avais mis de côté le jeu. J'ai lu une astuce à faire à l'écran de titre du jeu, qui permettait de choisir son niveau de départ. Après avoir lu cette astuce, je me suis remis sur le jeu.

page 103, il est mention d'un bug d'un jeu que l'éditeur fait passer pour une super technique ou une astuce auprès des clients crédules. Il est dit que dans le cas où les clients auraient découvert que c'était bien un bug (comportement du jeu non prévu par les développeurs), il aurait fallu réparer la totalité des cartouches, ce qui aurait coûté une fortune. Cette histoire amusante qui raconte qu'à cause d'un bug, la société aurait pu faire faillite, mais qu'heureusement, ils ont eu l'idée de faire croire aux acheteurs crédules que c'était une astuce, ne me paraît pas très crédible d'un point de vue juridique.
Pour faire une comparaison, pour moi, une cartouche s'apparente un peu à un livre. Si on achète un livre neuf qui a des pages arrachées/manquantes, ou que l'encre a bavé rendant la lecture impossible, il s'agit alors d'un livre défectueux et le client est en droit de demander son remplacement. Il en va de même avec une cartouche NES qui aurait pris un coup, ou qui aurait des composants morts. Dans le cas où un auteur aurait commis des fautes de frappes en écrivant son ouvrage, cela ne rend pas le livre défectueux et le client n'a pas le droit d'exiger un nouveau livre avec toutes les fautes de français de corrigées. Dans le cas d'un logiciel, je considère que des bugs mineurs ne rendent pas le produit défectueux.
Je ne sais pas s'il y a déjà eu un seul éditeur qui a lancé une opération pour rapatrier toutes les cartouches d'un jeu pour corriger un bug logiciel.
Dans certains jeux, le jeu freezait si le joueur faisait par exemple 82 fois d'affilés le tour du jeu, ou qu'il atteignait un score énorme. Je ne vois pas un éditeur dire à ses clients que c'est parfaitement normal que le jeu plante et qu'il s'agit d'une super technique. Les clients et les éditeurs avaient donc forcément conscience que certains jeux contenaient des petits bugs, et s'il n'y a jamais eu de demande de correction du bug, c'est que juridiquement, le client n'était pas dans son bon droit en faisant une telle demande.

Page 104, il est donné l'astuce relativement compliquée, pour atteindre le monde 9 de Mario. Cela m'a fait penser à l'époque où je lisais Mega Force, j'étais souvent impressionné par la page des astuces où des lecteurs envoyaient des cheats codes pour les jeux. Ces cheats codes étaient souvent assez complexes (par exemple, pendant les 4 secondes de l'affichage du logo du jeu, il faisait fait dans un ordre précis tout un tas de manipulations avec sa manette) et je me suis toujours demandé comment ils faisaient pour trouver ça. J'aurais aimé lire une interview d'un lecteur ayant donné un cheat code, pour savoir comment il s'y était pris pour trouver ce code. A-t-il passé des journées entières à faire manipulations aléatoires pour trouver les codes ?

Conclusion encore identique aux autres parties.

L'histoire de la NES
page 126, il est question d'un bon de commande fictif de 1000 NES fait le patron de la Fnac. J'aurais bien aimé voir ce document car s'il y a la signature du patron de la Fnac, cela engage la Fnac. J'avais suivi plusieurs affaires avec des types qui avaient signé des papiers en se mettant avant d'accord avec la personne pour dire que c'était du fictif et que cela ne devait jamais être réellement utilisé. Le problème, c'est que la personne qui a eu le document "fictif" s'en est servi, et au final, la justice a tranché en sa faveur en déclarant que le document n'avait rien de fictif et qu'il aurait dû réfléchir un minimum avant de le signer.

page 142, il est dit que les joueurs ne se souciaient pas de l'âge de la cartouche, et que du moment que le jeu était bon, il pouvait sans difficulté avoir une durée de vie de 2 à 3 ans pour la plupart des jeux NES. C'est exactement l'opinion que j'ai, et c'est pour cela que je disais plus tôt que c'était ridicule de la part de Nintendo de volontairement retarder la sortie de certains jeux. De nos jours, quand on sait qu'un jeu va rester en magasin que quelques semaines, il vaut mieux éviter de mettre des gros jeux en concurrence au même moment, mais à l'époque, cette problématique n'avait pas lieu.

On apprend dans cette partie que Bandai a été accusé par certains de favoriser certaines enseignes au détriment d'autres. Depuis le temps, il doit y avoir prescription et en conséquence, j'aurais bien aimé que Florent demande ce qu'il en était exactement.

pour ce qui est des localisation (traduction des jeux en français), je trouve ça fort dommage que ça n'ait pas davantage été fait. Au même, le patron de Nintendo est honnête en avouant qu'il s'en fout que les gamins achètent des jeux qu'ils ne comprendront pas car tout ce qui compte pour lui, c'est de gagner plein d'argent. Il dit clairement qu'il n'est pas là pour faire du sentiment, mais gagner le plus possible.
Il est dit que la France était mis à égalité avec les autres pays européens (excepté ceux de langue anglaise) mais il me semble qu'en Allemagne, il y avait davantage de jeux en allemand car c'était une obligation légale.
Pour ce qui est du délai de traduction, j'ai du mal à comprendre comment des jeux réalisés en peu de temps (3 à 6 mois), et comportant très peu de texte, pouvaient nécessiter entre 3 à 6 mois de travail pour être traduits en français. En plus, on ne peut pas dire que les traductions étaient au final de très grande qualité...

page 155, il est fait mention d'une cartouche non officielle regroupant 90 jeux et coutant 1200 francs. Sur PC, on avait la même chose, à savoir une disquette contenant une tonne de jeux, mais évidemment, il n'est pas possible de mettre un grand nombre de bons jeux sur une seule disquette, et au final, on avait uniquement des minis jeux (des morpions, des Pong, des pseudos Tetris, etc.) amateurs.
Pour ce qui est de dire que c'était une pratique douteuse et condamnable de sortir des jeux sans posséder le kit de développement, et qu'il y a eu des procès, j'avoue que ça m'aurait intéresser d'en savoir plus. J'aurais bien aimé savoir s'il y avait eu un procès qui était allé jusqu'à son terme, avec un jugement.

Je connais quelqu'un ayant travaillé à SOS Nintendo et j'étais persuadé qu'elle était à l'époque employée par Nintendo, et grâce au chapitre, j'ai appris que c'était Stock Service qui s'occupait de cela.

A noter que j'ai une page qui s'est détachée et ça a rapidement entraîné les autres pages. Ce qui est un peu dommage, c'est que de nombreuses pages n'ont pas de numéros (toutes celles avec des illustrations au niveau des numéros) et donc, cela complique les choses pour les remettre au bon endroit. Je précise aussi que j'ai tendance à emporter mon exemplaire un peu partout avec moi, ce qui fait qu'il subit des chocs, et cela explique sans doute qu'il soit déjà détérioré.

SAV, SOS et Club Nintendo

Concernant le boulot du SOS Club Nintendo, je leur dis bravo car cela ne devait pas être évident. Personnellement, je sais que je suis parfaitement capable de tenir une conversation peu importante au téléphone, tout en faisant un petit jeu vidéo pour me distraire. En revanche, je ne pense pas que j'aurais été capable de me concentrer sérieusement sur une conversation téléphonique et en même temps, sur un jeu vidéo.

A la lecture du chapitre, il est dit clairement que le SOS Nintendo s'installe dans les locaux de Stock Service, mais en même temps, on a l'impression que c'est Eve-Lise Blanc-Deleuze qui s'occupe de tout (installation du matériel, prise de rendez-vous pour installer des lignes téléphoniques, recrutement, etc.). En lisant cette partie, j'ai l'impression que le rôle de Stock Service est insignifiant pour la mise en place du SOS Nintendo.
A la place de Stock Service, je n'aurais pas aimé que Bandai/Nintendo aménagent à leur guise mes locaux, ni qu'ils recrutent mes salariés. J'aurais trouvé ça plus saint que Bandai/Nintendo louent des locaux à Stock Service et qu'après, ce soit leurs employés qu'ils fassent travailler dans les locaux loués, et non pas des salariés de Stock Service.

Pour des jeux comme Zelda, je comprends qu'un joueur puisse être bloqué à cause d'un item qu'il n'arrive pas à trouver et qu'il appelle le SOS Nintendo pour demander de l'aide. Pour un jeu à la Mario, je pense que c'est plus dur d'aider un joueur qui n'arriverait pas à passer un niveau car je ne pense pas que les employés puissent se souvenir de tous les niveaux du jeu. Et même si l'employé comprend où le joueur perd (par exemple, dans un niveau où il faut faire rapidement plusieurs sauts précis), je ne suis pas sûr qu'il soit possible de réellement aider le joueur car ce n'est pas évident à expliquer oralement ce qu'il faut faire.

Nintendo a donc mis en place divers services payants (Minitel, hotline, etc.) mais je ne sais pas si l'objectif premier de Nintendo était de satisfaire les joueurs, ou bien, si c'était également de gagner de l'argent (il y a de nombreuses sociétés qui mettent en place des hotlines payantes, et qui sont déficitaires mais ce n'est pas grave car l'objectif était avant tout de satisfaire les clients). Engagé 25 personnes à plein temps et payés correctement, cela avait forcément un coût conséquent pour Nintendo et j'aurais aimé savoir si la hotline était bénéficiaire ou déficitaire.

Jeux Nintendo Famicom/NES
On retrouve ici une petite description de tous les jeux de Nintendo.

A la page 212, il est présenté un jeu NES avec plein de petits jeux volontairement stupides (par exemple, il y une épreuve qui consiste à ne pas toucher sa manette pendant 1 heure). Je suis étonné qu'un tel jeu ait eu le droit de sortir, alors que Nintendo interdit en principe les jeux avec du non sens.

Références
A la fin de l'ouvrage, Florent cite ses nombreuses sources et ça fait plaisir de voir que notre site est cité :)

Fin de ma lecture le 18/05/2011

Conclusion finale
Très bon ouvrage, dans le même esprit que les 2 précédents tomes (si vous avez aimé les précédents tomes, je pense que vous aimerez également celui-ci).
J'ai connu les Game & Watch, ainsi que la NES/SNES, et je suis content d'avoir pu en apprendre un peu plus sur ces machines. J'aurais même aimé en savoir encore plus mais je me doute que ce n'était pas possible car le livre est déjà gros et il n'est pas possible d'ajouter à l'infini des pages.

Le prochain tome est consacré au Game Boy (à moins qu'il ne faille dire "à la Game Boy" ?) mais je ne l'attends pas particulièrement. En effet, je n'ai jamais eu de console portable et en conséquence, je n'en suis pas nostalgique. De plus, Florent a traduit une biographie assez complète de l'inventeur des Game & Watch et de la Game Boy, ce qui me fait que j'en sais déjà beaucoup.

Je précise également que si j'ai mis des choses qui peuvent ressembler à des critiques négatives, cela ne veut pas dire que je n'ai pas aimé. Si je n'avais pas aimé, j'aurais arrêté la lecture au bout de quelques pages, et j'aurais comme commentaire que c'était nul. En ce qui me concerne, plus j'aime quelque chose (jeu, livre, film, musique, etc.) et plus j'écris longuement dessus. Une longue critique de ma part est donc plutôt quelque chose de positif.
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Fredo_L
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Re: [Omaké books] L'Histoire de Nintendo tome 3

Message non lu par Fredo_L »

Pour info, voici la liste de mes précédentes critiques :

[Editions Pix'n Love] L'Histoire de Nintendo #2 : http://forum.abandonware.org/viewtopic.php?f=14&t=2872

[Editions Pix'n Love] Pix'n Love 15 : http://forum.abandonware.org/viewtopic.php?f=14&t=3280
[Editions Pix'n Love] Pix'n Love 14 : http://forum.abandonware.org/viewtopic.php?f=14&t=3212
[Editions Pix'n Love] Pix'n Love 13 : http://forum.abandonware.org/viewtopic.php?f=14&t=3149
[Editions Pix'n Love] Pix'n Love 12 : http://forum.abandonware.org/viewtopic.php?f=14&t=3018
[Editions Pix'n Love] Pix'n Love 11 : http://forum.abandonware.org/viewtopic.php?f=14&t=2962
[Editions Pix'n Love] Pix'n Love 10 : http://forum.abandonware.org/viewtopic.php?f=14&t=2921
[Editions Pix'n Love] Pix'n Love 9 : http://forum.abandonware.org/viewtopic.php?f=14&t=2870
[Editions Pix'n Love] Pix'n Love 8 : http://forum.abandonware.org/viewtopic.php?f=14&t=2805
Pix'n Love N°7 : http://forum.abandonware.org/viewtopic.php?f=14&t=2734
Pix'n Love N°6 : http://forum.abandonware.org/viewtopic.php?f=14&t=2604
Pix'n Love N°5 et l'histoire de Nintendo : http://forum.abandonware.org/viewtopic.php?f=14&t=2505
Pix'n Love N°4 en approche : http://forum.abandonware.org/viewtopic.php?f=14&t=2439
Pix'n Love #3, c'est parti! : http://forum.abandonware.org/viewtopic.php?f=14&t=2400
Pix'n Love 2: sortie imminente. ;) : http://forum.abandonware.org/viewtopic.php?f=14&t=2258
Pix'n Love, une maison d'édition française dédiée au Rétro! : http://forum.abandonware.org/viewtopic.php?f=14&t=2178

[Editions Pix'n Love] La bio de Michel Ancel : http://forum.abandonware.org/viewtopic.php?f=14&t=3247
[Editions Pix'n Love] La bio de Gunpei Yokoi : http://forum.abandonware.org/viewtopic.php?f=14&t=3191
[Editions Pix'n Love] La bio de Takahashi Meijin : http://forum.abandonware.org/viewtopic.php?f=14&t=3107
[Editions Pix'n Love] Des Pixels à Hollywood : http://forum.abandonware.org/viewtopic.php?f=14&t=3019
[Editions Pix'n Love] Cahiers du Jeu Vidéo : les légendes #3 : http://forum.abandonware.org/viewtopic.php?f=14&t=2965
[Editions Pix'n Love] Cahiers du Jeu Vidéo : le football #2 : http://forum.abandonware.org/viewtopic.php?f=14&t=2871
[Editions Pix'n Love] La Saga des Jeux Vidéo ! : http://forum.abandonware.org/viewtopic.php?f=14&t=2806
[Editions Pix'n Love] Japan Arcade Mania : http://forum.abandonware.org/viewtopic.php?f=14&t=2796
[Pix'n Love] La Bible PC Engine : http://forum.abandonware.org/viewtopic.php?f=14&t=2689
Les cahiers du jeu vidéo (Edition Pix'n Love) : http://forum.abandonware.org/viewtopic.php?f=14&t=2588
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Re: [Omaké books] L'Histoire de Nintendo tome 3

Message non lu par Fred_G »

Y'en a assez pour remplir un livre ;)
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Re: [Omaké books] L'Histoire de Nintendo tome 3

Message non lu par Fredo_L »

Pour info, Florent fait de la promo un peu partout Nolife (http://online.nolife-tv.com/index.php?id=21503) et Le Retro Game Test ( http://www.abandonware-videos.org/affic ... ingflv=oui ).
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