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L’Amiga renaît sous la forme d’un poste de travail
01net. Yann Serra,01net.
L'Amiga, ordinateur grand public vedette de la seconde moitié des années 80, revient sur le marché. Mais cette fois-ci comme un poste de travail, avec la particularité d'associer les tâches bureautiques à une ergonomie toute en 3D. La machine, dont le premier modèle A500X se résume à un clavier qui intègre la carte mère, fonctionne sous le système d'exploitation Aros. Celui-ci exécute en natif les logithèques d'AmigaOS 3.1, pour les applications multimédia, et de Linux, pour la bureautique. Surtout, Aros se contente d'une mémoire de 512 Mo, que ce soit pour faire de la bureautique sous OpenOffice 3D, pour monter ses rushes vidéo sous Toaster 12X, ou encore pour modéliser des univers sous LightWave 10X. CommodoreUSA, le constructeur, estime en effet qu'habiller tout document bureautique avec une animation 3D ou un court-métrage constituera la tendance numéro 1 des entreprises pour les 10 années à venir. Une opinion que partage Apple, dont la tablette iPad reprend, comme par hasard, l'idée de faire converger publications papier et possibilités multimédia. Lire la suite l'article
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2 fois plus puissant qu’un PC
Sur le plan technique, l'A500X repose sur un processeur FreeScale PowerPC 8640 3,4 GHz à 2 cœurs qui ne dissipe que 40W, soit plus de deux fois moins que la puce Core d'un poste de travail standard, mais avec une puissance de calcul deux fois supérieure. On trouve également un composant ColdFire 5301x qui prend à la fois en charge l'accélération 3D, le réseau Ethernet en 10 Gbits (une première sur les postes de travail), ainsi qu'un formatage spécial des cartes mémoire SD, avec des blocs de 11 secteurs au lieu de 9. Cette fonction n'est pas anodine : non seulement elle permet d'augmenter la capacité des cartes SD du commerce de 12% environ, mais des hackers ont déjà trouvé le moyen d'utiliser l'A500X pour copier les cartes SD protégées, principalement vendues sur le marché concurrent des postes Windows. Aros est quant à lui un Unix simplifié, avec des répertoires système d'une seule lettre et trois comptes de super administrateur étonnamment nommés nigol, meard et meatcp.
Prévu de longue date
Le retour de l'Amiga n'est pas véritablement une surprise. Les plans de l'A500X, mais aussi ceux des futurs modèles 1000X, 2000X, 3000X et 4000X, existent depuis 1992. A l'époque, les projets avaient dû être avortés lorsque le CEO d'alors, Irving Gould, disparut mystérieusement avec la caisse lors d'un voyage aux Bahamas. Quelques années plus tard, l'américain Bill Buck s'était implanté en France pour relancer le projet et, accessoirement, faire travailler des mercenaires pour le compte d'Air France. Une sombre histoire de corruption a alors de nouveau eu raison de l'A500X. C'est finalement l'américain Barry Altam, ancien chercheur en R&D chez HackerLight, à qui l'on doit la relance de Commodore et du projet A500X.
Il y a des chances que ouitnoise79 a écrit :Est-ce aussi un poisson d'avril ?