Ce numéro commence par une couverture hommage à Hiroshi Yamauchi. Personnellement, je ne la trouve pas particulièrement belle. Ca m'a fait un peu penser à une représentation de l'Homme Invisible. Enfin bon, là n'est pas le plus important
L'édito explique que ce numéro va rendre hommage au papa de la NES avec un dossier de Florent qui est un grand spécialiste de Nintendo (il a d'ailleurs écrit plusieurs livres qui lui était consacré).
Page 12, il est question de Battle Kid qui existe en version démo sur iOS. Pour ceux qui ne connaîtraient pas ce titre, il s'agit d'un jeu où il faut parfois avoir une précision au pixel près pour ne pas perdre. Ne possédant pas d'appareil Apple, je ne peux pas le tester mais à mon avis, cela doit être assez compliqué comme jeu.
Je pense qu'à une époque, certains avaient pensé à massivement porter des vieux jeux sur des smartphones grâce à des émulateurs. Le problème, c'est que très rapidement, tous les appareils sont devenus totalement tactiles et donc, la maniabilité était exécrable, et un jeu difficile sur micro, devenait infaisable sur smartphone. Finalement, pour sortir un vieux jeu sur smartphone, il y a obligation de le reprogrammer pour l'adapter (simplification des commandes et diminution de la difficulté). Je me dis que c'est un peu dommage car il aurait juste suffit que les téléphone gardent 4 flèches de direction, ainsi que 2 touches/boutons pour que soit porté dessus une tonne de vieux jeux grâce à DOSBox ou ScummVM. Je précise que j'ai déjà vu quelqu'un faire tourner un vieux jeux d'aventure sur son smartphone grâce à ScummVM, mais cela n'était pas adapté à son utilisation (il lui fallait des jeux courts pour l'occuper durant ses transports).
Il y a ensuite tout le dossier hommage qui permet de mieux comprendre qui était l'homme.
Pour le débat, sur le fait de dire que c'était le Steve Jobs des jeux vidéo, ce n'est selon moi pas parfaitement exact car ils ont chacun leur propre personnalité, mais en même temps, cela ne me choque pas plus que ça car les titres des journaux sont volontairement simplificateurs.
Dans le même esprit, j'ai grandi avec Récréa 2, puis avec le Club Dorothée et donc, Dorothée représente vraiment quelque chose pour moi, et cela me rendra triste le jour où on annoncera son décès. J'imagine déjà des titres de journaux comme "Avec la disparition de Dorothée, toute une génération a perdu sa seconde mère". Pour moi, comparer Dorothée à une seconde mère n'est pas correct, mais en même temps, cela ne me choquerait pas comme titre. Cela n'a d'ailleurs rien à voir, mais cela me fait bizarre de voir qu'aujourd'hui, il n'y a plus d'animatrice jeunesse, car cela a pour effet que mes enfants ne pourront pas comprendre ce que j'ai pu connaître dans ma jeunesse.
A noter que j'ai dit au départ que je n'aimais pas trop la couverture, mais à la page 43, il y a un dessin que je trouve très bien et qui montre Mario en train de se receuillir sur la tombe de Yamauchi.
J'ai bien aimé l'ensemble de la partie "Micro".
A noter que j'ai été surpris que le dossier sur le jeu Panzer General comprenne autant de pages. En ce qui me concerne, j'aime bien ce type de jeux et donc, cela m'intéresse, mais je pense qu'il n'y a qu'une minorité de joueurs à s'intéresser à ce genre de jeu. En conséquence, je ne pensais pas que Pix'n Love lui consacrerait autant de pages.
Page 105, il est question des différences graphiques entre les versions Atari et Amiga. Apparemment, il y a plus de couleurs dans la version Amiga mais en ce qui me concerne, quand je vois les captures, je ne vois strictement aucune différence.
Il y a beaucoup d'autres articles dans le Pix'n Love mais je n'ai rien de spécial à dire dessus.
Pour moi, il s'agit donc d'un bon Pix'n Love que j'ai pris plaisir à lire.